SOFT EYES
Austin Leong
& Adrian Martinez
Essai de Allie Haeusslein
Deadbeat Club
Novembre 2024
ISBN 9781952523236
292 x 292 mm, 84 pages, relié

70 €

« Soft Eyes », a écrit le regretté Henry Wessel, « c’est une sensation physique. À un moment donné, vous êtes devant quelque chose que vous ne pouvez pas ignorer ». 

Dans cet acte d’hommage intelligent et tendre, les photographies de Wessel (dont beaucoup sont inédites) sont associées au travail de deux jeunes photographes californiens, Austin Leong et Adrian Martinez, et le travail qui en résulte est une exploration surprenante de l’influence et de la lignée. 

D’une certaine manière, Soft Eyes est un cas où deux photographes poursuivent les ombres d’un homme mort, mais Leong et Martinez sont tous deux disciplinés et dévoués, et les ombres de Wessel se cachent à la vue de tous sous le soleil blanchissant de la Californie. 

Le grand talent de Wessel était de faire des photos surprenantes à partir de choses et de moments que le commun des mortels ne remarquait pas, et son vocabulaire visuel était frappant par sa modestie. Comme le prouve le présent ouvrage, le monde de Wessel existe encore en abondance et attend quiconque se promène avec un appareil photo 35 mm et des yeux doux, et c’est un monde où les photos de Leong et Martinez peuvent presque sans effort coexister avec celles de Wessel.