ARCHITECTURE FROM BELOW :
AN ANTHOLOGY
Sérgio Ferro
Mack Books
Printemps 2024
ISBN 9781915743374
160 x 350 mm, 350 pages, Broché
30 €
Cet ouvrage est la première publication en anglais, très attendue, des essais fondamentaux de l’architecte et théoricien franco-brésilien Sérgio Ferro. Rédigés entre 1967 et 2019, ces essais proposent une nouvelle vision de l’architecture du point de vue du chantier et de l’ouvrier du bâtiment, critiquant leur absence dans d’autres récits historiques et théoriques.
Pour l’architecte, théoricien et peintre franco-brésilien Sérgio Ferro, regarder l’architecture d’en bas signifie placer le chantier et les ouvriers au centre de la recherche architecturale. Plutôt que de s’intéresser aux nouvelles tendances ou aux grands noms, Ferro s’efforce d’adopter une approche « qui permet de voir la tête et les pieds en même temps, l’idéal magnanime et la boue d’en bas ». Le processus de construction est rarement pris en compte dans l’histoire et la théorie de l’architecture. Ferro soutient que ce rejet et cette négligence persistants du travail de construction ne sont pas un simple oubli, mais plutôt une nécessité structurelle du développement capitaliste qui sert à nier le travail comme source de valeur, à faire apparaître le commandement du capital comme obligatoire et à maintenir la capacité de la profession à agir “sur” et “au-dessus” du site de construction.
Rédigés entre 1967 et 2019, ces dix essais introduisent la pensée vitale de Sérgio Ferro en confrontant l’architecture à des théories critiques allant de Marx à des auteurs contemporains. Ils s’appuient sur des cas concrets dans des contextes historiques et géographiques différents pour révéler comment les rapports de production capitalistes ont transformé l’architecture et ses relations avec des pratiques artistiques telles que la peinture et la sculpture. Cet ouvrage est le premier d’une série de trois livres de Ferro qui seront publiés par MACK et qui ont été traduits en anglais dans le cadre du projet TF/TK dirigé par Katie Lloyd Thomas et João Marcos Lopes.